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Des services de buanderie axés sur l’innovation technologique en Ontario

Découvrez comment une stratégie axée sur la clientèle permet à Jane Park Super Coin Laundry d’obtenir d’excellents avis en ligne.

Jane Park Super Coin Laundry

Vab Sethi avait toujours voulu être propriétaire d’une petite entreprise, mais n’avait jamais osé franchir le pas. Lorsqu’il a perdu son emploi en raison de mises à pied liées à la pandémie, il a senti que le moment était enfin venu. Il a passé l’année suivante à se documenter sur la création d’entreprise et à chercher la bonne occasion. Lorsqu’il a trouvé une buanderie bien gérée à vendre, tous les éléments semblaient réunis et il a décidé de saisir sa chance. En moins d’un an, il a fait l’acquisition d’un deuxième établissement, le Shining Star Coin Laundry. En 2023, Vab prévoit de rebaptiser ses deux entreprises sous un seul nom. Nous lui avons demandé ce qui lui plait le plus dans la gestion d’une entreprise et comment il envisage la croissance de ses buanderies dans les années à venir.

Rogers Affaires : Parlez-nous un peu de votre entreprise. 

Vab : Eh bien, c’est une buanderie qui offre une gamme complète de services. C’est tout nouveau pour moi d’être propriétaire d’une entreprise. Pendant la COVID-19, j’ai perdu mon emploi après y avoir travaillé 10 ans. Cela faisait longtemps que j’avais envie de me mettre à mon compte, alors j’ai vu là une bonne occasion. Comment suis-je arrivé dans une buanderie? Honnêtement, le tout a été un coup de chance. Je dirais que beaucoup d’entrepreneurs qui veulent se lancer en affaires vont se dire, « Bon, je veux faire quelque chose à mon compte. Mais quoi? ». Je crois que beaucoup de gens sont aux prises avec cette difficulté pendant longtemps. C’était aussi mon cas, mais la buanderie s’est imposée et les comptes étaient bons. J’ai décidé de tenter le coup. Au début de l’année 2021, j’ai acheté le commerce existant et cela a bien fonctionné tout de suite, alors j’ai acheté une deuxième buanderie la même année. La seconde n’était pas très prospère lorsque je l’ai achetée, mais à ce moment-là, je me suis dit que je pouvais m’en occuper et la redresser. 

Rogers Affaires : Comment est née l’idée de votre petite entreprise ? 

Vab : Au départ, j’avais simplement envie de faire quelque chose par moi-même, mais il s’est avéré que le secteur des buanderies en général, ou du moins au Canada, même si essentiel, est souvent négligé. C’est pourquoi il n’y a pas autant de changements technologiques que dans d’autres secteurs. Maintenant que je suis dans le secteur des buanderies, je me demande : « Que pouvons-nous faire ? Que peut faire la technologie pour nous ? ». C’est là où j’en suis aujourd’hui.

Rogers Affaires : Y a-t-il quelqu’un ou quelque chose qui vous a donné envie de créer une entreprise ?

Vab : L’entrepreneuriat coule dans mes veines, pour ainsi dire. Je suis issu d’une famille qui exploitait trois entreprises différentes. Quand j’ai grandi, ma famille a estimé qu’il était temps de changer les choses, alors nous avons tout arrêté et nous avons déménagé de New Delhi, en Inde, à l’autre bout du monde, au Canada. Mes proches n’avaient pas forcément envie de redevenir propriétaires d’une entreprise, alors j’ai pris la relève.

C’était une situation idéale. J’aimais mon travail avant d’acquérir mes entreprises et je gagnais bien ma vie, mais quand la COVID-19 est arrivée, je me disais déjà : « Je me donne deux ou trois ans dans mon emploi, mais après je dois me consacrer à ce que je veux vraiment faire. » En bout du compte, le tout s’est avéré logique.

Rogers Affaires : Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir vos emplacements actuels ?

Vab : Le fait que notre deuxième emplacement se trouve dans un grand centre commercial avec d’autres locataires clés pour faciliter la vie de notre clientèle, car dans un centre commercial, il y a toujours un grand nombre de places de stationnement. De plus, personne n’a envie de rester là à attendre que sa lessive soit faite. Comme Food Basics se trouve juste à côté, notre clientèle peut s’y rendre rapidement pour faire son épicerie. Il y a aussi un Tim Hortons à proximité, donc tout cela aide vraiment. C’est une leçon que je tire de l’acquisition de mon premier magasin et que j’ai prise en compte pour le deuxième. Le premier établissement est également situé dans un centre commercial, mais il est situé à l’arrière. Il fonctionne toujours bien parce que la clientèle a la possibilité de faire plusieurs choses en même temps.

Rogers Affaires : Quelle est la plus importante leçon que vous avez apprise en tant que propriétaire d’une petite entreprise ?

Vab : Je pense que la plus grande leçon pour moi porte davantage sur la stratégie. Je suis quelqu’un qui a souvent tendance à trop réfléchir et je pense que la plus grande leçon que j’ai apprise est que, parfois, il faut simplement agir et faire face aux choses quand elles se présentent. J’ai donc appris à agir au lieu de trop réfléchir. Au lieu d’analyser un problème sous tous les angles et me demander si c’est la bonne décision, j’ai appris à dire : « On y va ! ». J’ai appris à ne pas remettre la prise de décision jusqu’à ce que toutes les informations nécessaires soient obtenues et à passer à l’action avec un peu plus de la moitié des informations nécessaires.

Rogers Affaires : Comment faites-vous connaître votre entreprise, ou comment le faisiez-vous auparavant ?

Vab : Pour l’instant, j’ai fait très peu de choses, car je suis nouveau dans le monde des affaires. J’ai appris la leçon sur la nécessité d’agir très récemment. J’étais à un stade où je devais amener les deux entreprises à un niveau de qualité suffisant en ce qui concerne les améliorations et l’innovation pour que je sois fier d’y apposer mon nom. Cette phase touche maintenant à sa fin. J’ai beaucoup de projets pour l’avenir, notamment un changement de marque pour faire en sorte que mes deux entreprises portent le même nom. Jusqu’à présent, le bouche-à-oreille a été notre meilleur moyen de promotion. Nous demandons à notre clientèle de laisser un commentaire sur Google et nous recevons beaucoup de rétroactions positives.

Rogers Affaires : Quel est votre produit ou votre service le plus populaire ?

Vab : Pour l’instant, ce sont surtout les gens qui se présentent pour utiliser les machines. Je voudrais que mon service le plus demandé soit que les gens déposent leur lessive pour que mon personnel s’en occupe à leur place. Nous sommes passés d’une simple buanderie à un centre fournissant des services complets. Nous avons tout, y compris le lavage et le pliage, le nettoyage à sec, le nettoyage de tapis et de cuirs. Nous avons également un tailleur sur place quelques jours par semaine.

Rogers Affaires : Comment entrevoyez-vous l’avenir de votre entreprise ?

Vab : Je pense que la prochaine étape sera de commercialiser notre service de lavage et de pliage, puisque j’envisage de le proposer 24 heures sur 24. Je ne voudrais pas être ouvert 24 heures sur 24 au public, mais j’aimerais parvenir à attirer suffisamment de clientèle pour qu’il y ait trois équipes chargées de s’occuper de leurs vêtements. Nous réfléchissons également à la manière d’intégrer la technologie. Nous voulons mettre en place un logiciel qui permettrait à notre clientèle de suivre le processus de nettoyage, de savoir où se trouvent leurs articles ou même de leur envoyer un message lorsqu’ils sont prêts à être récupérés. Nous voulons aussi leur permettre de faire le paiement à distance pour qu’ils puissent venir chercher leurs vêtements sans avoir à s’adresser à quelqu’un dans la buanderie. Nous avons également l’intention d’installer des casiers où les gens pourront déposer et récupérer leurs articles sans qu’il y ait d’interaction avec le personnel.

Rogers Affaires : Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite lancer une entreprise ?

Vab : Mon conseil serait : n’attendez pas d’avoir 100 % des informations dont vous avez besoin pour prendre une décision. Une partie du travail d’entrepreneur consiste à prendre des décisions et à les mettre en œuvre, puis à chercher à comprendre par la suite. Vous ne pouvez pas faire cela pour tout, mais vous devez être prêt à prendre des risques, à miser sur vous-même et sur le fait que vous y arriverez quoi qu’il arrive. Je pense qu’il y a quelque chose de gratifiant dans le fait de s’éloigner un peu de son niveau de confort et de se laisser porter par les événements pendant un certain temps. J’ai écouté beaucoup de balados sur l’entrepreneuriat et le message qui revient le plus souvent est qu’il faut prendre des décisions avec un minimum d’informations.

Rogers Affaires : Qu’est-ce que vous trouvez le plus valorisant à titre de propriétaire d’une petite entreprise ?

Vab : Le fait de ne pas avoir de patron. La plus grande récompense, et de loin, c’est d’être son propre patron. C’est la principale raison pour laquelle je me suis lancé en affaires. Je peux effectuer mon travail quand je veux. Je ne veux pas confondre cela avec « c’est moi le patron », car ce n’est pas la même chose et ce n’est pas aussi gratifiant que de ne pas avoir de patron.

Rogers Affaires : Si vous deviez attribuer une formule secrète à votre entreprise, quelle serait-elle ?

Vab : Un service à la clientèle fantastique. J’ai aussi eu cette idée en écoutant de nombreux balados consacrés aux entrepreneurs. Celui qui m’a le plus marqué est celui de Tony Hsieh, qui a créé Zappos. Son modèle d’entreprise est le suivant : « Nous sommes d’abord une entreprise de service à la clientèle, puis un détaillant de chaussures. » C’est la formule secrète de mon entreprise ; tous mes employés ont pour consigne de s’occuper d’abord et avant tout de la clientèle. Il arrive parfois que les rouages de l’entreprise fonctionnent mal et que les gens perdent un peu d’argent. Mon personnel a pour consigne de ne pas se disputer à ce sujet si le montant est inférieur à une certaine somme. Je leur dis : « Ne m’appelez pas, occupez-vous de la clientèle. » Nous sommes là pour régler le problème. Nos buanderies offrent le meilleur service à la clientèle. Les commentaires sur Google en sont la preuve.