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Profil d’une petite entreprise : Lovell Corporation

@chris-daniels
Technologie - 16 mai 2018

Profil d’une petite entreprise : Lovell Corporation

 

Kelly Lovell


Comment Kelly Lovell aide les autres entreprises à attirer, à garder et à intéresser les milléniaux

Kelly Lovell adore montrer que les hypothèses à propos des jeunes sont erronées. Alors qu’elle était encore adolescente, elle a lancé une initiative appelée Passion for Progress qui visait à mettre en contact les jeunes de la région de Kitchener-Waterloo en Ontario avec les demandes de bénévolat.

Kelly voulait montrer que les étudiants de niveau secondaire comme elle-même voulaient redonner à leur communauté et plus important encore, qu’ils étaient motivés à en faire plus que le nombre minimal d’heures qu’ils devaient faire pour obtenir leur diplôme.

Elle a réussi son pari puisque ses efforts en ligne ont permis de recruter des milliers d’adolescents. Les entreprises sont rapidement venues cogner à sa porte pour lui demander comment elle réussissait à intéresser ce jeune public (sa réponse : utiliser leur langage, faire appel à leur esprit compétitif et reconnaître qu’ils se voient eux-mêmes comme la « génération du changement »). Les organisateurs de conférences ont également commencer à demander à Kelly Lovell de prendre part à leurs événements en tant que conférencière principale. Et les journalistes des organes de presse, comme Forbes et Inc. ont commencé à l’appeler pour obtenir son avis d’« expert », avis qu’ils utilisent ensuite dans les articles à propos du marketing destiné aux nouvelles générations.

En 2013, à tout juste 19 ans, elle a décidé de combiner son travail de consultante et de conférencière dans une entreprise appelée Lovell Corporation. « Ce fut réellement le premier point d’entrée dans ma carrière », ajoute Kelly. Elle voulait que Lovell Corporation puisse aider les autres à « combler le fossé » entre l’engagement des jeunes, non seulement comme bénévoles, mais également en tant qu’employés.

Ce maillage a donné lieu à différentes choses, y compris du contenu de marque avec une émission de télévision appelée Youth Effect qui présente des jeunes qui font des choses extraordinaires; une division de recherche utilisée par les entreprises en démarrage et d’autres entreprises qui veulent attirer et garder les jeunes dans leur personnel; ainsi qu’une plateforme sociale appelée The Change Generation qui cible les jeunes entrepreneurs.

À l’origine, « bon nombre de ces éléments découlaient d’initiatives différentes ayant leur propre identité de marque » précise Kelly. « Mais cela avait pour effet de diluer mon message principal, ce qui paralysait les clients potentiels qui ne savaient plus par quoi commencer. J’ai réalisé qu’il était mieux de tout combiner dans une même marque et une même mission d’entreprise. »

J’ai réalisé qu’il était mieux de tout combiner dans une même marque et une même mission d’entreprise.

Plus récemment, elle a aussi lancé à la mer un filet encore plus grand. Afin d’aider les jeunes à miser sur leur potentiel en tant que bénévoles, employés et entrepreneurs, elle veut maintenant utiliser ses consultations et ses conférences pour devenir une influenceuse au niveau politique.

Puisque Kelly voyage partout au Canada et dans le monde, elle dit que son appareil mobile est devenu encore plus important pour la réussite de son entreprise. Des applications de collaboration comme Adobe, Google Docs, Dropbox, Slack et Canvas sont les outils clés qui lui permettent de garder le contact avec son équipe de dix personnes. « Pouvoir accéder à mon équipe et à mon travail dans la paume de ma main grâce à mon appareil, que je sois sur ce continent-ci ou sur un autre, permet de garder les flux et échanges bien vivants » ajoute-t-elle. « Cela nous a aidés non seulement à survivre, mais également à prospérer. »

À ce jour, Kelly a également parlé lors de la Journée mondiale des compétences des jeunes 2017 de l’Organisation des Nations Unies, en plus d’avoir été choisie comme déléguée du Canada à l’Alliance des jeunes entrepreneurs du G20. Elle a également participé à la présentation de recommandations de politique destinées aux gouvernements du G20 axées sur la création d’emplois et l’emploi des jeunes dans l’optique de l’innovation et de l’éducation entrepreneuriale.

Ce fut un cheminement intéressant de passer des jeunes innovateurs qui bougent à la vitesse de la lumière à des organismes administratifs bureaucratiques.

« Ce fut un cheminement intéressant de passer des jeunes innovateurs qui bougent à la vitesse de la lumière à des organismes administratifs bureaucratiques » précise Kelly. « Cela a exigé un certain apprentissage. J’ai dû apprendre à parler la langue de ma nouvelle audience et leur remettre des documents papier. J’ai aussi dû apprendre ce que sont les énoncés de politique, afin de les comprendre et de pouvoir les utiliser. »

« Mais » ajoute-t-elle, « en fin de compte, toutes les démographies aiment des communications concises et précises. »

En fin de compte, toutes les démographies aiment des communications concises et précises.

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