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Le grand air, même à l’intérieur : améliorer la qualité de l’air avec la technologie d’ionisation bipolaire

Les propriétaires et les gestionnaires d’immeubles adoptent une technologie de surveillance de la qualité de l’air qui s’adapte à la nouvelle normalité

Pointing at green wall

Le souci de la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments n’est pas nouveau. Mais la pandémie a soulevé de nouvelles préoccupations à ce sujet.  

Les gens retournent à leur lieu de travail et à l’école, et reprennent leurs activités qui étaient suspendues lors des divers confinements. Afin de mieux saisir les préoccupations des gens et les moyens d’y répondre de l’industrie, nous avons parlé avec Bob Dowbiggin, cofondateur et vice-président, Efficacité énergétique, Integrated Energy Solutions (IES Ventures). Selon Bob, « les gens se demandent trois choses : Le bâtiment est-il sécuritaire? Mon poste de travail ou mon espace personnel est-il sécuritaire? Les espaces communs sont-ils sécuritaires? ».  

Bob et ses partenaires chez IES possèdent tous au moins 25 ans d’expérience en conception et exploitation de bâtiments. Ils ont choisi le nom IES pour souligner le fait qu’ils intègrent plusieurs solutions dans un même projet ou site ou pour un même client, et que la dynamique de l’écosystème d’un bâtiment, c’est qu’une chose en influence une autre. 

Voir les bâtiments comme des écosystèmes 

IES qualifie les bâtiments d’écosystèmes : des espaces formés d’éléments intégrés, interdépendants et vivants. Tout comme les écosystèmes dans la nature, les bâtiments sont constitués d’éléments et de phénomènes similaires à ceux d’un milieu naturel, y compris l’air, l’eau, la température, etc. Les composantes qui régissent ces éléments et phénomènes ont un cycle de vie et doivent périodiquement être revitalisées, restaurées ou renouvelées.  

« Un bâtiment est un organisme vivant, affirme Bob, et l’intégration de solutions dans cet écosystème forme une boucle. Nous sommes responsables de la solution que nous fournissions, mais nous devons aussi connaître les causes et les effets de cette solution tout au long de son cycle de vie alors qu’elle soutient les gens, l’équipement et les processus de réflexion. Et j’aimerais préciser que cet écosystème est beaucoup plus sensible que ceux à l’extérieur. » 

Évolution de la surveillance de la qualité de l’air et de la purification de l’air 

La qualité de l’air dans les bâtiments est loin d’être une nouvelle source de préoccupation, mais les solutions n’ont pas toujours suivi le rythme des innovations. L’ajout de capteurs à certains systèmes de filtration et systèmes mécaniques se fait depuis longtemps pour donner un aperçu général du rendement d’un système. Par exemple, le ou la gestionnaire d’un bâtiment peut savoir si un filtre doit être changé, ce qui permet un entretien prédictif.  

Au cours des cinq dernières années, de meilleurs capteurs et des logiciels dotés d’IA ont été introduits sur le marché. Installé dans les commandes électroniques, le logiciel reçoit les données des capteurs et prend des décisions concernant les tâches répétitives ou constantes liées à la gestion des systèmes dans les bâtiments, comme la circulation de l’air. Les opérations sont donc plus efficaces, la vitesse et la capacité croissantes des réseaux de données offrant encore plus de possibilités.  

La qualité de l’air intérieur est ainsi devenue beaucoup plus stable, constante et prédictive, ce qui permet de perfectionner les moyens traditionnels de filtration mécanique et de les ajuster automatiquement pour obtenir un rendement optimal. Tout cela en minimisant les besoins en énergie, ce qui permet en fin de compte aux propriétaires de bâtiments d’améliorer l’efficacité opérationnelle et la durabilité.  

Assurer un air pur à l’intérieur grâce à l’ionisation bipolaire à aiguille 

Depuis deux ans, on se concentre davantage sur la santé que sur la durabilité.  

Sans aucun doute en partie à cause de la COVID-19, mais en raison d’autres événements également. « Les feux de forêt qui ont touché pratiquement toutes les zones urbaines du Canada ont mis en évidence la nécessité d’une purification allant au-delà de la filtration, car l’air extérieur était si mauvais, affirme Bob. La pollution urbaine est une réalité et c’est aussi une grande source de préoccupation pour les gens.  

Des spécialistes en ingénierie et des scientifiques ont mis au point une méthode pour créer une atmosphère où les molécules et les atomes ordinaires sont perturbés. Cela se produit dans la nature par l’entremise de phénomènes météorologiques comme le tonnerre et les éclairs. L’ionisation naturelle élimine les impuretés dans l’air, qu’il s’agisse de bactéries, de virus ou de particules de fumée. Il fallait trouver un moyen d’appliquer ce principe à l’intérieur d’un bâtiment, et ce, en toute sécurité. » Des lampes UV (que l’on voit souvent dans les cuisines des restaurants) peuvent le faire, mais sur une zone limitée seulement.  

Pour les bâtiments plus grands et plus complexes, IES a fait appel à la dernière percée en matière de purification de l’air : l’ionisation bipolaire à aiguille. S’inspirant du processus naturel des phénomènes météorologiques, cette technologie fait en sorte que l’air ionisé pénètre et circule dans un bâtiment; la purification de l’air ne se limite donc pas aux conduits. Bob explique que cette technique produit une forte concentration d’ions à l’aide de deux électrodes. Il s’agit d’une solution numérisée et modulaire. Il est possible de calibrer un appareil pour obtenir un débit allant jusqu’à 12 000 pieds cubes par minute. De plus en plus, l’ionisation bipolaire à aiguille s’avère être le moyen le plus optimal et rentable de purifier l’air. Elle est conforme à toutes les certifications, y compris la norme stricte UL 2998 qui exige qu’un appareil de purification ne génère pas d’ozone au-delà de ce qui est produit naturellement.  

Garantir la salubrité de l’écosystème à l’intérieur des bâtiments 

Dans l’écosystème d’un bâtiment, la qualité de l’air est aussi, voire plus, importante que celle de l’air extérieur. Il est logique d’avoir un système qui purifie l’air intérieur de la même manière que les processus naturels. C’est exactement ce que l’ionisation bipolaire à aiguille promet de faire.  

Selon Bob, la seule concurrence à cette technique est la pensée conventionnelle. « La COVID-19 a forcé les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments à traiter la qualité de l’air dans sa globalité, en tant qu’écosystème. Elle nous a obligés à prendre en compte non seulement la qualité de l’air, mais aussi la purification comme point de référence », ajoute Bob. 

Prochaines étapes  

Pour savoir comment les solutions intelligentes de surveillance de la qualité de l’air et de purification de l’air peuvent rendre vos bâtiments plus sains, contactez un représentant ou une représentante de Rogers service Affaires 

Cette publication fait partie d’une série d’articles sur la transformation des villes et des bâtiments grâce aux technologies intelligentes. Consultez les publications connexes ici.