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Quand une porte se ferme

Les services de liquidation professionnels de Michaels Global Trading aident les entreprises qui réduisent leurs effectifs à convertir leur mobilier, équipements et technologies en dollars et en dons.

Michaels Global Trading, warehouse, labour

Lorsqu’une entreprise a décidé de quitter ses bureaux luxueux à Toronto, elle a obtenu plusieurs estimations des coûts élevées pour liquider le mobilier, les accessoires fixes et l’équipement haut de gamme de ses 11 étages. Marlon McPherson a proposé une offre qui sortait du lot : il ferait le travail gratuitement. Le résultat? Son entreprise a enregistré un bénéfice net de plus de 200 000 $ simplement en vendant les actifs aux enchères, et elle décroche encore aujourd’hui des contrats avec cette boîte. C’est ce genre d’attitude audacieuse et non conventionnelle qui a conduit cet ancien vendeur à créer sa propre entreprise florissante de liquidation et de désaffectation dans la région du Grand Toronto.  

Rogers Affaires : Comment avez-vous commencé votre carrière? 

Marlon : Je vendais des abonnements à des gyms. On me demandait carrément d’aller dehors et de trouver des gens qui voulaient s’abonner. J’étais tellement mal à l’aise que j’ai dû me forger une carapace rapidement pour continuer à interpeller les gens. Finalement, j’ai réalisé que c’était une compétence trop utile pour ne pas l’utiliser dans mon propre intérêt. 

Rogers Affaires : Parlez-nous de votre première expérience dans le domaine de la liquidation. 

Marlon : En janvier 2016, j’ai vu sur Kijiji un restaurant qui fermait et je me suis dit que ce pourrait être une bonne occasion. J’ai dit à l’entreprise que je pouvais l’aider à vendre tout son équipement. Je n’avais aucune expérience ni aucune connaissance dans le domaine et j’ai simplement lancé un montant. J’ai dit que je pourrais vendre le tout pour 10 000 $. Je n’ai finalement obtenu que 2 000 $. Ce fut un échec cuisant qui a rendu le client en question furieux.  

Mais à peu près au même moment, j’ai trouvé un bureau qui fermait à Mississauga et j’ai trouvé ça intéressant. J’ai fini par tout acheter moi-même pour environ 2 500 $ et j’ai tout entreposé. J’ai échangé ma voiture contre une camionnette et j’ai commencé à faire des livraisons dans toute la ville. J’ai ensuite passé des annonces pour trouver d’autres meubles, et tout s’est enchaîné. Je me suis lancé à 100 %; j’ai mis tous mes œufs dans le même panier et je suis allé de l’avant.  

Rogers Affaires : Le processus est-il rapide? Si je vous contacte aujourd’hui pour vous proposer un projet, combien de temps vous faudra-t-il pour le commencer? 

Marlon : Une équipe pourrait être à votre disposition demain! 

Rogers Affaires : Votre site web mentionne que vous faites également des dons de meubles, d’appareils électroniques et d’autres produits? 

Marlon : Tout le monde y gagne. Nous devons trouver des moyens de réduire notre empreinte écologique et de redonner à la communauté. En fin de compte, le but est d’éviter les sites d’enfouissement.  

Rogers Affaires : Parlez-nous d’un contrat inoubliable. 

Marlon : Une énorme entreprise qui déménageait devait vider 11 étages. J’ai contacté la boîte en question et elle m’a dit qu’elle recevait de nombreux devis. Je n’avais jamais travaillé avec une telle quantité de meubles haut de gamme, mais j’étais prêt à essayer et à découvrir ce qui allait en sortir. J’ai donc proposé de prendre en charge le projet gratuitement et l’entreprise m’a embauché. C’était un moment magique. La tâche était immense : rien que pour la ferraille et les déchets électroniques, nous avons eu de 30 à 40 chargements de camions. Aujourd’hui encore, l’ampleur de ce projet m’impressionne. Nous avons fini par vendre des articles à plus de 200 personnes partout au pays, pour un montant total d’environ 210 000 $. C’était un franc succès.  

Rogers Affaires : Quel conseil donneriez-vous à d’autres entrepreneurs et entrepreneures?  

Marlon : Il faut se lancer, tout simplement! On compare souvent sa première année à la cinquième ou à la dixième année d’une autre personne. Si vous vous comparez sans cesse, vous n’y arriverez jamais. Tout le monde a dû commencer quelque part. La première étape est la plus importante.  

Où pouvons-nous vous trouver en ligne? 

Site web : michaelsglobaltrading.com/ (offert en anglais seulement)